.png)
Hello, je reviens ici avec un nouvel article très actuel sur le confinement. Nous vivons tous cette période différemment, que ce soit un moment de paix avec soi-même ou des mois longs et difficiles. Alors voilà ici ma vision du confinement et le journal de bord que j'ai suivi la première semaine. Bonne lecture !
Le confinement, n'est-ce pas la pire chose qui pouvait arriver en cette année 2020 ? Qui aurait cru que le Coronavirus annoncé en Chine prendrait autant d’ampleur et deviendrait une épidémie mortelle détruisant tout sur son passage ? Sûrement pas moi.
Pour moi, ce virus n'était qu'une autre goutte constituant un océan de désastres présents sur cette planète. Mais malheureusement, je n'avais pas réalisé que cette goutte d'eau pouvait être celle de trop. Tout a commencé ce jeudi 12 mars alors que je dormais chez ma meilleure amie à Nice. Nous étions en train de danser avec la télévision allumée en fond lorsque M. Macron fit un discours. Ce qui devait arriver, arriva, « Tous les établissements scolaires seront fermés à partir de lundi 16 mars et jusqu'à nouvel ordre », annonça le président. La joie nous envahie vite et nous trinquons à cette bonne nouvelle. Mais cette joie fut de courte durée. Nos parents nous appelèrent vite pour nous demander de rentrer chez eux et donc dans notre région natale à Perpignan. Ce n'était pas la pire des idées puisque ainsi nous pourrions être chez nous et non seules dans de simples studios.
Or, ce qui suivi notre retour sur Perpignan, le dimanche 15 mars, ne fut pas glorieux. Macron annonça l'arrivée de quinze jours de confinement, une chose irréalisable pour moi qui continuait de vivre comme si j'étais simplement en vacances chez mes parents. Mais la suite fut bien pire… La fermeture des bars, des restaurants, des magasins non indispensables et des boîtes de nuit ! Le président veut il nous tuer ? Nous sommes dans les plus belles années de nos vies et la société veut nous enlever ce qui rend cette année si inoubliable ? Inimaginable…
Après cette annonce, le confinement total commença pour moi comme pour tous ceux qui le respectait. Au départ, je ne réalisais pas. Ce n'est que quelques jours après que je me rendis compte que je ne pourrais même plus sortir faire des footings avec mes meilleures amies ou juste aller les voir. Devrais-je vraiment vivre enfermée chez moi en famille pendant une longue période ?
C'est ainsi que je décidai de prendre les chose en main, voici mon journal de bord du confinement.
Lundi 16 mars :
Réveil à 8 heures. Connectée et dans l'attente de recevoir un mail ou des cours par télétravail, je suis dans l'incompréhension. Pourquoi n'avons nous aucune nouvelle de mon école alors que la communication est la spécialité que nous pratiquons ? Qu'ont-ils fait depuis trois jours et qu’attendent-ils pour nous envoyer un mail ? Je ne comprend pas… Heureusement, ma mère et moi mettons en place un emploi du temps du confinement. Celui-ci étant constitué, chaque jour, de cours de 10h à 17h suivit d'1 heure de sport et d'un jeu de société en famille, la journée se finissant par un film familial. (Mettre un emploi du temps en place nous permet de garder le moral, alors n'hésitez pas à le faire vous aussi !)
Mardi 17 mars :
Aujourd'hui, enfin, je reçois un mail de Marilyn et les devoirs commencent à tomber. Je ne pensais pas en avoir autant. Nous recevons une dose de travail à rendre bien plus conséquente qu'un mois de cours complet. Je garde contact avec mes amis mais les voir qu'à travers mon téléphone me peine beaucoup. Je réalise que l'année s'est terminée bien trop vite et que je n'ai pas eu le temps de dire au revoir ni de faire les derniers événements prévus.
Mercredi 18 mars :
Je suis comme chaque jour l'emploi du temps mis en place mais je commence à crouler sous les devoirs à rendre et ne dors plus la nuit du au travail qui me stresse. Mon ordinateur a envie d'exploser, avec les installations de logiciels pour mes cours de communication, il surchauffe. Ce qui ne fait que monter la pression entre moi, à bout de nerfs, et mes proches.
Jeudi 19 mars :
Une journée bien organisée, mes devoirs avancent bien et de manière efficace. En plus de ça, le soleil rayonne et mon jardin d'un hectare me permet d'en profiter. Finalement le confinement n'est pas si horrible quand il fait beau dehors. L'été dernier est loin, les sorties aussi mais le soleil ramène un peu de liberté.
Vendredi 20 mars :
Une journée comme les autres, entre devoir et sport. Les sorties entre amis me manquent. Surtout les soirées, les apéritifs et le shopping. Je ne pensais pas avoir autant besoin de ces moments pour vivre mais perdre sa vie sociale n'est pas géniale. Je ne vais même plus sur les réseaux sociaux. Je me rend compte que je préfère le contact direct finalement.
Samedi 21 mars :
Le week-end, je l'attendais avec impatience. Deux jours de repos sans travail. Je peux me le permettre puisque je me suis bien avancé. Comment pouvais-je penser que les Week end de confinement étaient bien ? C'est d'un ennui… je compte les jours voir même les heures. Entre cuisine, rangement et série, l'ennui ne passe pas.
Dimanche 22 mars :
Une semaine de passée, j'ai l'impression que cela fait un mois que je ne suis pas sortie. Mon père sort souvent faire les courses ou travailler dans le jardin. Ma mère quand à elle, doit aller faire deux gardes par semaine à l'école primaire pour garder les enfants de médecins ou d’infirmiers. Cela nous stresse tous un peu puisqu'elle est au contact d'autres personnes mais nous gardons le sourire. Aucuns de mes proches n'est atteint du COVID 19 alors nous restons chez nous comme tout le monde.
Voilà, cela fait deux semaines que la France entière est en quarantaine. Une situation qui durera encore minimum un mois selon le président. Vais-je tenir aussi longtemps ? Je pense que oui puisque j'ai la chance d'avoir un grand jardin. Tant qu'il ne pleut pas tout ira bien pour mon moral. En plus, même si ma connexion n'est pas très bonne, j'appelle régulièrement mes amis via Skype ou WhatsApp et je me sens donc moins seule. Je me dis qu'il y a toujours pire. Je ne suis pas malade. Malgré tout, je déteste le confinement. Pour moi, être enfermé et ne pas pouvoir sortir et la pire chose qui pouvait m'arriver. D'autant plus, qu'aucunes entreprises ne me répondent que ce soit pour mon stage ou mon job d'été, tout va être compliqué à la sortie de la quarantaine. Je ne sais même pas quand nous seront libérés mais ce qui est sûre c'est que la situation sera chaotique après comme elle l'est maintenant. Heureusement pour nous, cette quarantaine aura eu un point positif : la planète respire enfin, il y a moins de pollution…D'ailleurs, trois beaux renards jouent ensemble chaque jour dans notre jardin, n'est-ce pas extraordinaire ? La planète reprend enfin ses droits et je suis heureuse pour ça. Serait ce le début d'une nouvelle ère ? Et n'oubliez pas nous devons « s'en sortir sans sortir »
PS message à moi même : Chère vie d'avant, nous sommes au début d'un plus beau roman, sans doute le chahut de tes brouillons abondants. Sans aucuns regret, chère vie d'après…
Note pour dehors :
courir le plus longtemps et le plus loin possible
embrasser mon entourage
boire et danser avec mes amis
partager un McDo
Ne plus jamais travailler mes cours de l'été
acheter un bunker
pardonner tout à tous mes proches
rire du Covid19
Tousser dans la rue
Faire un grand feu avec les masques de protection
plonger dans la mer
acheter moins de chose inutile
conjuguer liberté au plus que parfait
ne plus jamais rien faire
respecter d'avantage la planète
refuser de manger des animaux non comestibles
pardonner à la chine
me dire qu'il y a toujours pire
Voilà, n'hésitez pas à partager vos visions du confinement en commentaire !
Comments